Elle est quand même ultra canon cette île… Et puis ce petit coté relax-baba cool c’est top… Elle monte doucement en haut du top des îles hawaiiennes (ouais, même sans lave…)

 

Surtout que…

Après quelques jours de plage-bodyboard-glande, ponctués de repas babacoolesques avec les chamanes, les profs de méditation, la babqueen, le Sanji en pyjama doré, etc., on arrive enfin au jour de…

 

…

 

… la balade en hélicooooooooooo !!!!!

On avait longuement hésité entre faire de l’hélcio au dessus de la lave à Big Island ou faire de l’hélico à Kauai… Et puis comme on a vu la lave de près du bateau, et de nuit couler dans la mer (après ce trajet épique en vélo by night), on a commencé à se dire qu’on pourrait se le garder pour Kauai… (en fait non, moi j’ai toujours secrètement fait du lobbying pour qu’on fasse l’hélico à Kauai, puisqu’il y a un élément absolument crucial à prendre en compte dans cette équation : à Kauai, y’a… la cascade de Jurassic Park – scène du premier atterrissage en hélico – qui n’est visible QUE par hélicoptère…)

Au cas où vous vous rappeliez plus…

 

Donc, on a cherché, lu, googlé, tripadvisoré, etc. pour trouver le mieux des tours en hélico !

Et on a opté pour le micro hélico, juste nous 2, sans portes latérales (yeaaaaah ! mais tu peux les garder si t’as peur !), histoire de pas se retrouver coincés entre 2 gros ricains armoires à glace sur la banquette arrière d’un gros hélico et du coup ne rien voir !

On fait le check-in et le briefing dans un car garé sur un parking (oui bah pourquoi pas hein), et ensuite, hop! tous dans le minivan, direction l’aéroport, et chacun son hélico !)

Notre pilote est adorable, c’est un brésilien super mignon (mais moins beau que Hulk bien sûr ! et moins fort !), il nous explique tout l’hélico, comment bien se tenir, comment lui parler dans le casque. On attache nos ceintures….

Et go !!!

Tu le sens même pas décoller cet hélico tellement il est petit, une vraie mouche, c’est à la fois trop cool et super flippant !

On a l’impression d’être dans Space Mountain croisé avec un avion zéro-G et un cinéma en 3D !

De la haut, tout est sublime ! Y’a un vent de folie dehors, tu peux même pas sortir la main, et y’a un tel mouvement d’air par les pales de l’hélico que si tu places pas ton téléphone ou ta caméra au bon endroit, il arrive même pas à faire la mise au point (et surtout, faudrait pas le lâcher quand même – Allo, pas de portes !!).

On démarre par les plages de la côte Est, on passe au dessus des montages, c’est beau à tomber. En plus il est uuuuultra tôt le matin, donc, comme souvent le matin, pas de nuages, pas de vent, temps parfait et soleil à fond, avec en plus une belle lumière de matin pas trop délavante et écrasante !

WA-OUH !

En plus on a même de la musique dans les casques histoire d’avoir l’impression de complètement vivre un rêve !

Et là…

Là…

Dans mon casque…

Même avec le bruit de l’hélico, le vent, tout… Mes oreilles ne peuvent pas rater qu’elle viennent d’entendre…

… les premières notes de la musique de Jurassic Paaaaaaaaaaarkkk !!! (oui, celle que j’écoute tout le temps, et surtout depuis quelques jours, merci la surexcitation du JurassicParkage)

 

Oh putain !

La cascade doit pas être loin !

 

Déjà que rien que d’entendre la musique alors qu’on est là dedans à voir des trucs beaux à tomber ça me met les larmes aux yeux, mais alors là…

On passe au dessus d’une barre montagneuse couverte de jeungle, et elle est là !

Juste de l’autre coté !

Une petite descente à la cool et on s’approche pour la voir. OK, on ne vas pas atterrir devant, et du coup elle a l’air loin, et petite, mais je m’en fous !

C’est elle !

C’est la cascade de MON film préféré, tiré de mon livre préféré, que j’ai vu au cinéma à 9 ans sans faire de cauchemars, dont ma mère m’a acheté la VHS le jour de sa sortie (après m’avoir fait pleurer en me faisant croire qu’elle avait pas eu le temps d’aller au magasin ce jour là, quelle cruauté les parents desfois je vous jure…). Je l’ai vu tellement de fois que je peux le regarder sans le son et vous faire les dialogues !

Genre, c’est le plus beau jour de ma vie, surtout avec cette musique en fond !

Même Polochon en est tout ému 🙂 Pour de vrai !

 

Déjà que toute la balade aurait été extraordinaire même sans ça, mais là en plus, après avoir vu ça dans le premier quart d’heure, j’ai vécu les trois quart d’heures suivants avec des lunettes roses et un cœur qui avait grossi de trois tailles (référence ? anyone ??)

On passe au dessus de Waimea Canyon, et comme si c’était pas assez canon, on descend dedans ! On se retrouve face à la cascade qu’on a vu de trèèèès loin l’autre jour ! On part survoler la Napali Coast, ce petit bout de côte desservi par rien et plein de falaises en plis qui tombent dans un océan bleu marine, on dirait la version naturelle de la Sagrada Familia (d’ailleurs, c’est pour ça qu’une partie de la côte est surnommée la cathédrale !) à la mer ! On descend entre les plis, on remonte au dessus d’une partie junglée de l’île qui ne voit même pas d’humains, on monte au sommet de l’île juste avant que le vent ne se lève (c’est le point le plus humide de la planète – au coude à coude avec Mawsynram en Inde, selon les années !), une fois en haut on peut même voir la couverture nuageuse tomber du sommet et descendre sur l’île (ouais, cette fois le terme de « couverture » nuageuse prend tout son sens !). C’est juste complètement incroyable !

On descend dans des cratères avec notre petite mouche d’hélico, on remonte le long de la montagne, on voit des cascades planquées dans des coins où on se verrait bien hiverner dans une cabane en bois, et malheureusement, ça fait déjà une heure qu’on en prend plein la vue, et il est déjà temps de retourner à l’aéroport…

Franchement, on a même pas vu le temps passer, c’était sublimissime !!!

J’ai même du mal à vous dire comment c’était bien tellement c’était bien !

Même Hulk en est tout excité ! L’hélico à Kauai est instantanément passée dans le top 3 de tous les trucs qu’on a fait ou vus pendant notre voyage !!

Merde, mais comment elles arrivent à toutes se surpasser ces îles ??

 

Plus qu’un jour à Kauai avant de repartir. Hé oui, déjà…

Mais pas des moindres…

 

C’est le dimanche du Superbowl !!

On a décidé qu’on irait le voir dans un sports bar, histoire de se mettre dans l’ambiance. En plus, c’est la première fois que Hulk va vivre l’expérience Superbowl chez les ricains, faut pas rater ça !

On a quand même, par acquis de conscience, demandé aux babs s’ils avaient l’intention de regarder le match à la maison. Ils ont ricané…

En fait, de toute façon, à bab land, y’a un truc de prévu ce dimanche.

La bab queen nous en a parlé le jour où on est arrivés, mais on a pas compris. On a juste compris qu’il y avait le mot « dance » dedans. On s’est dit qu’il faisaient peut-être de la dans hawaiienne le dimanche ( ??). Pour info, chez les babs, y’a pas d’hawaiiens, enfin pas d’hawaiiens issus des population natives, pour parler bien. Donc la danse hawaiienne, niet…

En fait, au fur et à mesure des jours, on a fini par comprendre qua la « danse de dimanche», c’avait l’air d’être un truc assez fou, qui ferait du bruit, avec de la musique électro. On a toujours pas compris…

Bref, le samedi, comme ils ont expliqué aux Airbnbs qui venaient d’arriver, on a enfin compris.

Aujourd’hui, à 11 heures du matin, ils organisent une « extatic dance ». Oui, oui, vous avez bien lu. Une danse de l’extase…

Alors oui, tout de suite, moi je m’imagine une orgie de babs à poil dans un nuage de THC…

Mais on est curieux, et du coup, entre la session plage du matin et le Superbowl, on repasse par la maison pour voir ce que c’est donc que cette mystérieuse extatic dance…

Déjà, pas de drogue, et personne à poil.

Tous les babs de l’île sont là. Des vieux de 80 ans, des familles, des enfants, dans le jardin, dans la grande pièce centrale de la maison qui sert de salle de yoga, dans la cour. C’est bab planet d’un coup !

C’est l’heure de démarrer…

Le Sanji (référence One Piece – il lui ressemblait) au pyjama doré mène l’affaire.

Première chose à faire avant de démarrer : il faut respirer.

(Nous, on est assis dehors et on observe le tout…)

Tout le monde dans le salon/yoga, on se met en rond (comme à l’école) et on se tient tous les mains.

Putain, c’est une secte.

Bref.

Et on inspiiiiiiiiiiiiire….

Et on souuuuuuuuuuffffle (tous ensemble en faisant des bruits d’orgasme)

Putain, rigole pas Polochon, sinon je pourrai pas me retenir non plus !!!

Mais on est où là ??

On en peut plus, mais ça la foutrait mal d’exploser de rire, puisque tout le monde prend l’exercice très au sérieux. Respect donc, et observons…

Une fois qu’ils ont tous eu 8 orgasmes respiratoires, la danse de l’extase peut commencer !

 

Et là…

C’est la fin des haricots.

 

Ils nous balancent de l’électro-lounge à fond les ballons, et là, tous le monde a grillé un fusible. Il se roulent par terre, se montent dessus, se frottent sur les murs… Les vieux, les jeunes, les hommes entre eux, pas entre eux, ceux qui se massent, la totale…

(j’ai un petit bout de vidéo volée que je ne me permettrai pas de poster ici, mais si un jour vous voulez voir…)

On en reste sans voix…

En fait, il s’avère que l’extatic dance c’est un vrai truc, qui se fait souvent après les cours de yoga. En gros, c’est un exercice de lâcher prise total, pendant lequel tu t’éclates à faire absolument tout ce que tu veux avec la musique, sans te soucier du regard des autres. Et même si au début on s’est quand même bien bien marrés, j’avoue que personnellement je pourrais me prendre au jeu, ça a l’air plutôt libérateur !

Bon, il a fallu bien 30 minutes pour que je me convainque que non, ça n’allait pas finir en orgie (il est 11 heures du matin, personne ne boit ni ne fume, et y’a des enfants quand même…). Perso, ça me semblerait plus facile de se mettre dans l’ambiance s’il faisait nuit et qu’on avait un whisky ou deux derrière nous (mais là oui, le risque d’orgie n’en serait que plus important…).

Bref, c’est juste le truc le plus babafou qu’on ait vu depuis qu’on est là, et on on est bien content d’avoir pu assister à ça, même si le fait que les babs soient pas les plus grands fans du déodorant aux sels d’aluminium a rendu l’expérience quelque peu… odorante… 😉

 

On part de là pour aller voir le Superbowl en picolant dans un bar…

On aura fait les deux opposés du spectre culturel américain dans la même journée !

Et en plus ce superbowl a été un match complètement fou, il a fallu (quel sacrifice !!) picoler des bières (qui ressemblent à de l’eau gazeuse jaune) et bouffer des chicken wings et de la pizza pendant 5 heures, j’en ai encore les joues pleines de sauce Buffalo ! (j’adooooooorrrre)

Au moins le grand aura pu vraiment en profiter, pour une première !!

PS: on est allés voir un pestacle de danse hawaiienne cette semaine, et Poloch a été choisi pour s’entraîner sur scène… Si si, il y est allé. C’est cadeau: