Finies les singeries…
On remballe, et on remonte dans le train, direction Osaka !
La dernière fois, on avait fait juste un passage éclair par Osaka, pour aller au tournoi de Sumo. Le seul souvenir qu’on en garde c’est un métro uuuuuultra blindé (logique, vu la popularité du fameux tournoi…)
Cette fois on y retourne pour visiter Osaka, un peu, quand même, et refaire un tour à Kyoto voir ce qu’on avait manqué la dernière fois (c’est juuuste à coté!). Et en plus, il paraît qu’il y a un matsuri (festival traditionnel) sympa début Janvier pour fêter le saint patron des commerçants ! Ça pourrait être très cool !
Un changement de train plus tard, nous voilà arrivés en gare d’Osaka, troisième ville du Japon en nombre d’habitants !
Cette fois, on dort pas dans un Airbnb mais dans un hôtel pas cher. Y’avait un milliard d’options à Osaka, pas toutes là où on voulait, desfois chères, beaucoup de lits dans les chambres partagées des auberges de jeunesse, et comme on voulait une chambre privée, on a opté pour l’hôtel Sunplaza (et puis le nom est joli…).
Donc, nous voilà repartis dans les couloirs du métro, et en fait… c’était pas le tournoi de sumo de y’a deux ans qui avait rendu le métro blindé et bordélique… C’est tout le temps ! Si t’as la trouille de prendre le métro à Tokyo à cause du monde à l’heure de pointe, Osaka même pas t’y penses ! Là, c’est pas organisé comme à Tokyo, c’est juste une foule énooooorme qui se déplace dans les couloirs, que tu sais même pas où tu dois aller, donc je te raconte pas la difficulté d’un changement de direction pour trouver le quai de la ligne qu’il te faut, surtout quand t’as 2 mètres cube de sacs à dos sur ton dos et ta poitrine.
On est borderline claustrophobie…
Pfiouuu, on est contents d’arriver à notre station, moi je vous le dis !
Même si pour en sortir faut se farcir 4725 marches d’escaliers chargés comme des sherpas (quand on sera rentrés, je monterai plus jamais les escaliers nulle part, c’est décidé ! On installera un monte charge chez nous ! Ou un filet suspendu à une poulie, je m’en fous, mais j’en peux plus!!)…
Sauf que…
Une fois à la sortie de la station, facile, y’a une pancarte Sunplaza Hotell II juste en face !
« Il ressemble pas à celui qu’on a booké » dit Polochon…
Ah. T’es sûr ?
« Ben ouais, mon appli dit que c’est plus loin ?!? »
Le mystère est total. Et vraiment, VRAIMENT, j’ai pas envie de faire 8 fois le tour du quartier avec mon sac à dos. Du coup, on profite du wifi gratuit de la station de métro pour double checker notre position et la position de notre cible…
… qui en effet, n’est pas du tout censée être juste là…
Ben allez, on avance, et on va là où est censés aller !
Faut marcher un peu, mais ça va, pas trop non plus 😉
Entre temps, pour la petit histoire, on passe aussi devant un Hotel Sunplaza Annex…
Bref, on finit par arriver devant un Hotel Sunplaza qui n’est ni Annex, ni II, III ou XVII – celui là c’est le bon !!
C’est un building en fait cette affaire là !
Y’a même une jolie petite réception en bas, avec 2 mecs en costume derrière, ça m’a l’air plutôt pas mal !!
Mon « plutôt pas mal » mourra à la réception…
Le gentil monsieur en costume nous fait le check in, et nous amène à notre chambre au septième étage (cool ! Vue??)
Déjà, l’ascenseur est un peu cracra, mais bon, ça arrive ça. Mais surtout, une fois qu’on est dans le couloir et qu’on se dirige vers notre chambre, le premier indice désagréable c’est la proximité des portes de chambre. Y’en a une tous les deux mètres (DEUX mètres, vous vous rendez compte comment c’est proche 2 mètres??). Alors, on se dit que les chambres sont peut être très en longueur/ont des couloirs d’entrée/une architecture biscornue..
Non.
C’est juste que c’est des boîtes. A (très petites) chaussures…
Si, si. Il nous a ouvert la porte, et on s’est trouvés comme des cons à l’entrée d’une pièce de 5 mètres carrés, avec 3 bouts de tatamis, un semblant de penderie avec une télé 30 cm dedans, et une table basse/de chevet pliante de 40cm de coté. Et c’est tout… 2 matelas/futons pliés dans un coin, et 2 micro oreillers gros comme des appuie-tête de voiture et remplis de petites billes.
Mouaiiiiis… ultra confort…
On comprend pourquoi on paye 20 balles la nuit…
On sait même pas où mettre nos sacs là dedans, on va devoir dormir avec les pieds dessus !!
A sa décharge, au moins, l’hôtel a une laverie à l’intérieur (et on en a grave besoin…). Evidemment, pas de salle de bains privée, les chiottes sont au bout du couloir après la petite cuisine de l’étage, et pour la douche, faut aller utiliser les bains communs (au dernier étage avec la vue pour les hommes, et au sous-sol merdique pour les femmes…), qui en plus ont des horaires – non tu vas pas te laver quand tu veux (matin et soir pour les hommes, mais pour les femmes c’est que le soir… Sont encore un peu machos les japonais, même si on dirait pas comme ça).
Bref, en fait c’est pas un hôtel mais un foyer de travailleurs qui viennent vivre là pas cher.
En plus on est au-dessus d’une gare et on entend l’équivalent japonais des annonces SNCF toute la nuit (soupir…)
Ca va que c’est que 2 jours…
Et en vrai, d’ailleurs, on passe notre premier de ces jours même pas à Osaka, mais à Kyoto !
On (re…)prend le train pour aller visiter la grande bambouseraie d’Arashiyama qu’on a pas visitée la dernière fois qu’on est venus.
A la sortie du train, y’a plus qu’à trouver la bambouseraie !
Y’a plus qu’à ouais…
On a bien commencé par suivre le petit panneau qui nous l’indiquait dans la gare, mais après il a disparu, et à sa place, à la sortie de la gare, on s’est retrouvés face à une carte du quartier dessinée à la main qui nous a envoyé complètement à l’opposé de là où on aurait dû aller (ah les cartes japonaises…)…
Après un tour de pâté de maison gratos, nous revoilà devant la gare (plus précisément devant le musée de la locomotive et du piano – si, si, pour de vrai, dans le même musée…)
Bref. On a enfin fini par repérer le « bamboo → » peint sur le bitume… Ca nous a sauvés !
Et en fait c’est vraiment immense cette bambouseraie ! Tu marches dedans pendant un million d’années, au milieu des bambous immenses, c’est une vraie forêt, fait tout noir là-dessous ! Evidemment, y’a aussi un million de personnes…
Par contre, ce jour-là, c’est le jour du Seijin No Hi (le deuxième lundi de Janvier chaque année), et ce jour là, on fête les jeunes qui ont atteint l’âge adulte (=ceux/celles qui ont eu 20 ans au cours de l’année qui vient de s’écouler). Et la tradition veut que les filles de 20 ans se baladent en kimono à manches longues traditionnel, avec sandales en bois et maquillage/coiffure, du coup on en croise plein dans la bambouseraie et devant les temples, ça ajoute encore un peu plus à l’atmosphère traditionnelle de Kyoto ! Trop beau !
Y’a plein de temples planqués au milieu de la bambouseraie d’ailleurs, mais on a pas le courage de tous les visiter, donc on s’en tient à un seul, le Tenryu-ji, et ses jardins qui déchirent ! Y’a des petits coins couverts de mousse, ça donne envie de se coucher dessus (bon, ok, il pleut, donc pas là tout de suite…mais la prochaine fois on viendra en été !)
Après ce petit passage éclair à Kyoto, retour à Osaka pour un Okonomiyaki bien mérité, dans le meilleur restaurant d’Okonomiyakis de la ville (on a même fait la queue pour entrer! Meilleur, meilleur… A ce qu’il paraît oui… en vrai, notre petit bouib à Tokyo était bieeeeen meilleur!!)
Et enfin… on est le 9 Janvier !
Little Miss Google ici présente, en trifouillant dans les entrailles de l’internet, a découvert que ce jour là, à Osaka, y’avait un festival trop cool (en fait ça dure même 3 jours!) pour célébrer le saint patron des commerçants !
C’est le seul Matsuri (festival traditionnel) qui se goupillait avec notre voyage, donc bien sûûûûr qu’on va aller voir ! (Même que c’est pour ça que j’ai convaincu Poloch de venir crécher à Osaka dans notre suuuuuper chambre au lieu de dormir à Kyoto…) Déjà qu’il va (absolument!) falloir revenir pour voir le matsuri avec les sculptures de neige à Sapporo, et aussi les cerisiers un jour…
Nous voilà donc prêts, à l’heure dite, dans le petit quartier tout mignon d’Osaka sur le canal, avec ses facades de restaurants complètement folles !
On voit déjà plein de mecs assortis avec des chaises à porteurs, c’est qu’on doit pas être trop loin !
Et en effet, sur le bord du canal plus loin, on aperçoit un attroupement de gens, certains en costume traditionnel, d’autres pas, et on lance officiellement l’Ebisu !
Y’a plein de mini discours, de gens qu’on reconnaît pas, en japonais bien sûr, donc on comprend pas… On suppose que c’est des commerçants/entrepreneurs locaux, vu que le festival est sponsorisé par les business locaux, ça applaudit, ça crie, y’a plein de japonais qui font des photos, alors on fait tout pareil ! 🙂
Y’a même un clapping spécial Ebisu (qu’on a appris du coup, de vrais locaux je vous dis!) qui n’a rien à envier aux Islandais (même s’il dure moins longtemps!).
Bon, c’est bientôt fini le protocole ?? Nous on veut voir la paraaaaaade !
Faut attendre encore presque une petite heure pour que la parade démarre enfin ! Et en attendant, les Fukumusume nous ont distribué des petits cadeaux porte-bonheur. Les Fukumusume c’est 50 jeunes filles qui ont été sélectionnées (sur 3000!) sur casting super pointu pour avoir le droit de distribuer les cadeaux pendant le Toka Ebisu… Il paraît même que du coup elles deviennent célèbres à Osaka et reçoivent plein de demandes en mariage après le matsuri !
Et c’est parti !
Le premier de la parade, c’est un Raoul avec un mégaphone et des enceintes qui scande« hoekago », le seul mot qui sera chanté (sans interruption!!) tout au long de la parade (qui dure tout de même plus de 3 heures en tout le temps de traverser 2 fois la ville). Et arrivent derrière des fausses geishas, des chaises à porteurs avec des mecs ou des nanas dedans, des charrettes pleines de bambous, des mamies, des enfants, des mamies qui donnent des cadeaux, etc. En fait c’est presque un peu la caravane du tour de France, mais avec des kimonos !
C’est quand même plutôt fun à voir, les tenues sont canons, et les « sommités » dans les chaises à porteurs sont quand même obligées de se tenir à une cordelette à l’intérieur de la chaise pour pas valdinguer sur les cotés pendant qu’ils se font trimballer ! (voir vidéo… si la geisha a pas vomi en descendant du palanquin, chapeau…)
Il traversent la ville jusqu’à un grand temple (dédié au saint patron en question!) au bord du quartier de Nipponbashi, qui est aussi la Mecque d’Osaka des fans de mangas (les Otaku – comme nous quoi ! – du coup, comme on a écumé le quartier hier en rentrant de Kyoto, on gère!) – et de porno – et après, ils feront demi-tour pour revenir au point de départ.
On va quand même pas suivre la procession pendant 3 heures, faut pas déconner, donc une fois qu’on l’a bien vue passer devant nous 2 fois, on reprend la route tranquillement pour aller manger avant de reprendre à nouveau le train pour quitter Osaka.
Et ben figurez-vous qu’on se re-retrouvera par hasard sur le chemin de la procession, à déambuler devant les stands de bouffe (un peu folle… des poissons sechés sur des bâtons aux bananes ultra phalliques) qui ont été installés tout autour du fameux temple, pour les millions (millions!!) de visiteurs du festival.
Ils viennent pas pour rien les Nippons : ils viennent parce que ça leur permet d’acheter la branche de bambou décorée traditionnelle du festival (avec des poissons dorés qui pendouillent, des coeurs, des bouts de papier…), qui protègera leur commerce, leur famille et leur maison pour l’année à venir ! Ils l’achètent au temple, après ils font la queue pour cogner sur la palissade en bois devant le temple (ça doit porter bonheur aussi j’imagine…), et ils rendent leur branche fanée de l’année dernière (qui finit dans la fameuse charrette de la procession ! La boucle est bouclée!)
Du coup, nous aussi on achète un porte-bonheur ! (oh ben merde, comment ça faudra revenir tous les ans pour en avoir un nouveau qui re-portera bonheur ? Zut alors tiens ;))
Allez, on tient le bon bout ! Une fois nos sacs récupérés à l’hôtel (euh, au foyer de jeunes travailleurs d’Osaka …), nous voilà de retour à la gare d’Osaka, après un dernier trajet dans le métro de l’angoisse d’Osaka.
Osaka et son métro funky… Doit y’avoir un zoo dans le quartier (et comme tu vois que des culs d’animaux dans le métro, ça donne envie de les voir de face au zoo – bon le marketing!)
Défi du jour: comprendre l’affiche qui explique les rénovations des sièges de la station…
Dernier arrêt avant de repasser par Tokyo et de repartir : le Mt Fuji !
Et ouais, il est tellement mythique qu’on veut le revoir ! En plus là il devrait être super enneigé, j’en ai d’avance des étoiles dans les yeux !
Et déjà, vu du train… On est bien!
Cette année par contre, on tente pas le parc d’attractions, il fait trop froid, on risquerait de perdre des orteils (et je les aime bien moi mes orteils boudinés!). Donc on va aller de l’autre coté de la montagne, et prendre le téléphérique de Hakone pour le voir bien d’en face !
On dort dans un ryokan super mignon (un vrai cette fois, tout en bois avec des portes où tu te cognes la tête et un chat roux qui vient miauler à la porte à 5h du mat toutes les nuits – « Roméo veut une crêpe »?) à Odawara, et de là on prend le petit train rouge tout mimi qui nous amène à Hakone, puis on monte dans le funiculaire qui nous monte à la première section du téléphérique.
Et là, pas de bol.
Depuis la veille (la veille, bordel!), la première section du téléphérique (la plus belle vue…) est fermée pour maintenance !
Merdasse !
Mais bon, la suite du téléphérique – la portion en haut et la portion qui redescend au lac au pied du Mt Fuji fonctionnent, donc on va juste devoir atteindre le haut en bus à la place, c’est pas trop grave !
En tout cas, on tombe sur un jour parfait (et c’est pas gagné à cette période de l’année…) : un ciel bleu magnifique et juste quelques nuages qui s’accrochent au cône par-ci par-là !
Le bus nous amène à Owakudani, c’est de là que part la deuxième portion du promène-couillons 🙂 C’est aussi là qu’on peut voir les fumerolles qui sentent l’oeuf pourri et les dépôts soufrés jaunes fluo du bas de la montagne !
D’ailleurs, c’est le pays de l’oeuf ici ! Si vous vous rappelez, y’a deux ans on est allés dans la ville thermale de Beppu, où tout le monde mangeait les œufs cuits dans la source chaude qui sort à 100 degrés. Et ben ici, ils cuisent les œufs dans de la cendre, ce qui fait que touuuuuut le monde autour de nous est en train de se faire un œuf dur noir (mais genre noir noir, y’a plus de blanc, c’est tout noir) – j’avoue on a pas tenté, on avait pas trop envie d’oeuf dur (surtout tout noir…) à 9 heures du mat ! Comme si ça sentait pas déjà assez l’oeuf (pourri…) avec tous ces gaz…
Même le logo de la ville, c’est un œuf noir (bah oui, toutes les villes japonais ont leur petit logo/personnage kawaii!) !
De là, on voit sa majesté Fuji trop bien, installé comme un pacha dans sa plaine juste en face de nous.
Elle est quand même étonnamment parfaite cette montagne…
Finalement, une fois montés dans le téléphérique, on le voit même moins bien que d’en bas !
On descend même pas jusqu’au lac tout en bas, puisque c’est mieux d’en-haut !
Et (of course!!) même le Mt Fuji il a son petit personnage mignon à lui, on le met sur les magnets, les t-shirts, les mugs, on en fait des peluches, des figurines… à la japonaise quoi !
C’est presque aussi mignon que les ballons poules et poussins qui sont suspendus partout au-dessus de la rue principale d’Odawara ! 😉
Et on ne peut pas décemment repartir de là-haut sans prendre un petit bain chaud… (le derniiiiiieeeeeerrrrrrr… snif…)
Le lendemain, c’est enfin le jour du retour à Tokyo !!!
Petit passage par le château d’Odawara, histoire de se prendre en photo en armure de samurai, et on remonte (pour la dernière fois!!) dans le Shinkansen, direction la capitale !
Comme on s’était régalés dans notre Airbnb au début du séjour, on a rebooké le même endroit, comme ça on se perd pas pour y aller, et on connait la maison (et on sait faire marcher la machine à laver, ce qui nous est ma foi fort utile…)
Pour la fin de notre séjour japonais, on doit encore :
- Trouver les figurines qui manquent à la collec’ de Poloch’
- Manger du bœuf Kobe
- Faire des photos au passage piéton de Shibuya
- Aller au zoo d’Ueno
- Acheter des trucs japonais… 😉
Résultat ?
Une journée entière passer à déambuler dans les magasins de mangas (et Hulk a même pas râlé!), une (petite…) ventrée orgasmique de bœuf Kobé (comme on savait qu’elle serait petite, on a grignoté avant, et suite à un problème de communication en nipponglish, on s’est retrouvés à manger 16 croquettes au fromage et un burger de Burger King une heure avant le Kobé… la meilleure et la plus mauvaise viande de Tokyo dans la même heure ;)), quelques heures hypnotisantes a mater le trafic piéton de Shibuya, des pandas, des grues, des ours polaires et des loutres…
Ah oui, et pour la petite histoire… Une fois installés en train de saliver sur le préparation de notre steak de boeuf Kobe, on a vu arriver 2 gentils américains qui se sont installés à coté de nous, visiblement aussi excités que nous de goûter au Saint Graal des viandards… Jusqu’à ce qu’ils demandent leur steak bien cuit. Et qu’ils insistent, et qu’ils s’en assurent pendant la cuisson… Mais c’est blasphème ça, il vont mourir dans les flammes de l’enfer pour ça c’est sur!!!
Bref. Pour terminer en beauté notre séjour nippon spécial animaux, on a réservé un créneau horaire dans… tenez vous bien… un bar à … serpents !!!
Y’a aussi un bar à hérissons à Tokyo, mais comme on en trouve dans le jardin de BobéLouss on a opté pour l’exotique…
Rencard à 11 heures (juste le temps de passer au temple mettre une petite plaquette sur l’arbre sacré pour faire des souhaits et voir les sculptures de glace !)…
Et on y est, au taquet !!
La gentille dame nous fait rentrer dans le café (qui bien sûr, pue le vivarium, normal…), et première chose : on peut choisir un petit serpent dans son aquarium pour nous accompagner sur notre table pendant notre heure de serpentation !
Je veux un beau. Poloch veut un gros. On trouve un compromis, on en aura un moyen gros, mais jaune !
Martin le serpent sera donc installé sur notre table, tranquille Emile, en train de méthodiquement lécher l’intégralité de la boîte en plexi qui lui sert de maison, pendant qu’on sirote notre chocolat chaud en attendant la suite : le caressage de serpents !!
Du coup, les serpents pour le caressage, c’est des gros !!
Alors forcément, comme on peut en choisir un chacun, Poloch choisit le groooooos python, et moi le beauuuuuu serpent des blés!
(Au fait, le montreur de serpents, c’est la version japonaise de David Bowie…)
Donc, une fois que David nous a recouvert les cuisses d’une serviette (oui, paraît que ça peut te pisser dessus un serpent…), il balance Gégé le python dans les bras de Poloch, puis autour de son cou !
Quand même, quand Gégé il a eu envie d’aller où il voulait lui, et pas là où voulait le mettre Bowie, et qu’il s’est un peu rebellé en s’enroulant dangereusement fort autour du cou de mon Hulk, j’étais pas trop rassurée…
A mon tour, le python ! Il est trop beaaaaau, tout doux, et bien sûr un peu froid, mais pas tant que ça ! C’est qu’il fait tout de même 1m70 le bestiau, du museau à la pointe de la queue… L’est plus grand que moi le con ! Au moins, moi, il a pas essayé de m’étrangler !
Après ça, celui que j’ai choisi il a l’air touuuuut petit !! Tout fin !
Mais il est plus mignon avec ses motifs, en plus il nous fait des petits bisous avec sa langue fourchue !
BobéLouss, vous auriez aaaaadoré (mouhahahaaaaaa!!)
Et si vous pensiez que comme on avait fait beaucoup de shopping à Tokyo en arrivant au Japon, et que du coup on irait mollo, vous vous foutez le doigt dans l’oeil ! 😉
On a juste refait un passage par la poste et envoyé un deuxième carton !
Bref, Tokyo quoi! 🙂
25:00?
Maintenant qu’on a bien profité du froid et de la neige, il est temps de retourner au soleil, non ?