Martine et Polochon font le rallye Andros

Allez, direction le Nord, départ pour Hokkaido !

En vrai, on fait un petit arrêt avant Sapporo, à Sendai, puisqu’on a prévu d’aller visiter le village de renards (kawaiiiiiiii – mignon en japonais ) !! On a pris un Airbnb juste à coté de la gare (ouais, ça y’est, on en a déjà marre de se farcir deux métros ou 1km à pied avec les sacs sur le dos !

C’est à nouveau un peu technique de trouver le bon immeuble et le bon appartement, mais avec de la persévérance… (et le courage de taper à la porte que tu crois qui est la bonne, en étant conscient du risque de tomber chez des petits vieux qui ont rien à voir avec la sauce… Ca c’est pour Polochon!) on y arrive !

On tombe dans un super appart, en plein centre de Sendai, et on a même notre chambre à nous (bon, l’un(e…) d’entre nous doit dormir par terre et l’autre dans un lit, et comme partout au Japon, il fait -60°C dans la chambre, donc on chauffe avec un micro radiateur électrique à résistance, le genre de truc qui fout forcément le feu à ta chambre un jour…). Mais du coup, on peut allez visiter les illuminations de Noël de Sendai (c’est genre l’attraction de l’année à Sendai, y’a des prospectus partout à Tokyo pour en faire la pub!), avec un Hulk qui traîne les pieds parce que – ça y’est ! – il commence à faire froid (« chouchouuuuu, t’es sûûûûre que tu veux les voir ces lumières ? », « allez, on les voit de loin là c’est bon non ? », « tu veux vraiment aller plus près ?? », « allez, c’est bon t’as fait assez de photos et tu m’as jambonné avec tes selfie ! », etc.). En effet, c’est joli, mais c’est juste des guirlandes dans les arbres, c’est pas la Fête des Lumières non plus 😉

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Bref, on profite de la soirée pour préparer la balade du lendemain chez les renards, mais là, c’est le drame… C’est un peu au cul du loup le village des renards, va falloir prendre un train de Sendai jusque dans un bled, et après y’a encore 40 minutes de trajet pour aller aux renards. En taxi, c’est cher (trop cher), donc on va prendre le petit bus local. Sauf que… le petit bus local ne dessert le village des renards QUE le mardi et le vendredi (me demandez pas pourquoi…), et que demain… et ben… c’est ni vendredi, ni mardi ! Donc… 2 solutions : on prend le taxi, et ça nous coûte 60 balles, ou on y va pas demain, et on planifiera un re-passage par Sendai un mardi ou un vendredi…

Fail au Japon #2…

Pas graaaave 🙂 On reviendra ! Du coup, on peut même prendre le train de Sendai un peu plus tôt pour monter à Sapporo (toujours voir le verre à moitié plein!)

En fait, c’est 3 trains qu’on prend pour monter à Sapporo.

Petit passage par la ville préférée de Loussaï :

Et à chaque gare où on doit changer de train, il fait de pluuuuuus en plus froid !

Ca y est, on a rajouté des couches sous nos anoraks et mis nos gants… A la dernière gare avant Sapporo, Shin-Hakodate, les quais sont couverts de glace (ouais, là vaut mieux pas marcher trop près des rails…), et entre Shin-Hakodate et Sapporo, le paysage est graduellement de plus en plus enneigé (raaaaah c’est trop bien trop bien trop bien!!!).

On finit enfin par arriver à Sapporo !! Il fait déjà nuit, et on doit se farcir 2 métros pour arriver à notre Airbnb (comment ça le métro est ultra blindé à 20h ?? Et comment ça y’a des panneaux tout en japonais ?? Au moins c’est l’immersion totale remarquez…).

Alors, parlons-en de ce Airbnb…

Les japonais sont pas très doués en anglais, ça on le sait déjà. Conclusion numéro 1 : les descriptions des logements sur Airbnb sont soit ultra minimalistes, soit complètement fantasques…

Deuxième constatation : ils ont un problème culturel avec les cabinets et l’électroménager. Conclusion numéro 2 : quand tu cherches un Airbnb au Japon, tu vois toujours plein de photos des chiottes, des micro-ondes et des cuiseurs à riz, quelques unes de la ville ou tu vas, et souvent zéro (zéro ! Comme dans PAS UNE) de l’appartement ou de la chambre ou tu vas dormir…

Ouais, c’est pas toujours facile…

Résultat, on a booké un Airbnb à Sapporo pour la nuit inscrit comme chambre partagée avec le proprio de l’appartement. Tout est très cher à Sapporo, et ça nous coûte déjà une quarantaine d’euros cette affaire là… Y’avait une photo de la vue de l’appart, qui avait l’air d’être en centre ville, une description de 2 lignes, et des chiottes propres. Comme c’est qu’une nuit avant de repartir, on a dit banco, tant pis, s’il faut partager notre chambre avec le mec de l’appart ça peut être sympa s’il est cool.

Sauf que… en vrai…

On arrive bien dans un bel appartement du centre de Sapporo, avec 2 chambres et une belle vue… Mais le Martin-guerre de l’appart, en fait, il a transformé son appart en auberge de jeunesse… Chaque chambre a 6 lits superposés, plus 6 couchages de plus dans le salon ! Bon, OK, il s’en garde un, mais en vrai, il fait crécher 17 personnes dans son appart, à 20 balles par tête, moi j’avais pas vraiment signé pour un dortoir avec des lits séparés par des rideaux…

Ma foi, à 21 heures, plus trop le choix, surtout quand t’as galéré une demi-heure pour arriver là, en marchant sur la glace des trottoirs du centre-ville avec 20 kilos sur le dos et manqué de te faire une double fracture tibia-péroné tous les 5 pas…

En fait de lits superposés, c’est plutôt des couchettes, avec 40cm entre celle du haut et le plafond (faut pas faire un cauchemar…), et toutes trop courtes pour Hulk. Il finira par dormir sur la troisième couchette, qui n’est autre que.. un matelas posé SOUS le lit superposé du bas (espace confiné bonjour…)

Heureusement qu’on se lève à 6 heures du mat et qu’on se casse tôt de ce piège !

Bref, à partir du lendemain, c’est une nouvelle aventure : la conduite au Japon !

On a loué une voiture (qui nous coûte un œil, mais à Hokkaido les trains vont pas partout, et surtout pas là où on va), qui – alléluiah – a des pneus neige et 4 roues motrices !

Parce que pour l’instant, dans toute la ville de Sapporo, on a vu genre 2 rues déneigées jusqu’au bitume, le reste, c’est juste de la neige tassée en glace sur 15cm d’épaisseur (mais commeeeeent ils ont pas des accidents toutes les minutes et comment les vieux du coin ont pas encore tous le fémur en morceaux ça me dépasse…)

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Bref, après une heure de paperasse (ouh bah c’est que y’a un protocole, et quand t’es japonais, tu suis le protocole à la lettre!!), on a enfin le droit de monter dans le véhicule, wohoooo !!

Et y’a même un GPS dedans, qui parle anglais, c’est l’ultra luxe ! Sauf que… les adresses, faut les rentrer en japonais… Ah. C’est un problème ça…

Sinon, chaque endroit au Japon a un Mapcode, que tu peux aussi rentrer dans le GPS, mais en fait, sans internet, on sait pas comment trouver le Mapcode de notre première destination : Niseko, pour aller au ski !

Advienne que pourra, on y va au feeling, le GPS peut au moins nous amener dans le bled où on va, c’est déjà pas mal non ?

Bon, au premier feu et au premier coup de frein, on a déjà chassé du cul et fini en diagonale…

Ca n’augure rien de bon…

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Mais heureusement, l’autre nom de Polochon c’est Sébastien Loeb, et en un rien de temps, il est comme un poisson dans l’eau, ou plutôt comme un ours polaire sur la banquise, et il gère la Toyota sur la glace comme s’il avait fait ça toute sa vie (j’avoue, moi je crois que s’il avait pas été là, j’aurais rendu la voiture!).

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Dédicace à Louss/Mikhail 😉

On est partis pour Niseko ! Paraît que c’est la station de ski la plus prisée d’Hokkaido – et donc forcément la plus chère bien sûr… Donc, pour en profiter, et réussir à passer une nuit pas trop chère, on a opté pour un Airbnb un peu spécial : un container, posé dans le jardin d’une maison, dans la neige…

Déjà, faut trouver le bordel…

Notre GPS nous a bien amené jusqu’au bon bled, mais comme la dame parle pas (du tout…) anglais, j’ai des instructions pour y aller qui sont assez limitées : « c’est pas loin de l’Hotel No Track ».

Ah.

Mais pas loin genre où ? A coté, en face, derrière, la rue d’après, what ??

Airbnb/Google Maps nous le met en face, mais en face, y’a que de la neige et des maisons qui ont pas de container dans leur jardin… On tourne pendant à peu près 20 minutes, en scrutant touuuuus les jardins pour trouver un container. Nib.

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On s’arrête à l’hotel « pas loin » en question pour demander, mais étrangement, y’a personne… Genre personne à la réception, personne au bar, j’ai même exploré les couloirs et les pièces autour, rien… C’est Shining… Brrrrr….

Bon, on fait quoi ?

« Je te dis qu’il faut demander à quelqu’un !!! » dit Polochon (commence à être un peu vénère à tourner en rond…).

« OK, mais cette fois c’est TON tour », que je lui réponds…

OK.

On cherche donc cette fois un endroit pour s’arrêter et demander à un(e) local(e) où que c’est donc qu’on doit aller… Mais c’est le cul du loup là où on est, et à part l’hotel, y’a pas grand chose. On finit par trouver un magasin qui vend des savons bio (oui ben me demandez pas, je sais pas ce qu’ils foutent là en plein milieu des maisons…). Allez, on le tente.

Poloch tente donc de communiquer avec la très gentille dame du magasin, qui parle encore moins d’anglais que ce que nous on parle d’espéranto… « koko », « koko », c’est tout ce qu’on comprend… On a l’impression de parler à un perroquet. Elle est toute affolée de pas réussir à nous expliquer, mais en même temps, elle a pas l’air de savoir vraiment où c’est qu’on va… Elle pointe sur la carte en nous disant « koko » (ça a l’air important ce koko…). (Update: « koko » veut dire « ici »…)

Bref, on finit par abandonner, on lui dit merci 3 fois, elle nous fait des petites courbettes à la japonaise, et on repart, pas plus avancés…

On retente une dernière fois de s’avancer là où nous envoie Google Maps, mais comme on voit toujours pas de container, on finit par tenter carrément d’appeler la dame où on va (ce qu’on avait pas fait jusqu’à présent, sachant qu’elle moufte rien d’anglais…)

Pour parler aux gens non anglophones, c’est Polochon le désigné d’office, moi il paraît que je parle trop vite et que personne comprend rien…

Aah j’aurais voulu enregistrer cette conversation téléphonique pour que vous puissiez entendre la frustration dans le voix de Hulk à la 23ème fois où il a dit « we can’t find the house » et que la nana comprenait pas ce qu’il disait… Finalement, je sais pas si c’est le « we are lost » qui a marché, ou juste qu’elle a du se dire que si on l’appelait c’est qu’on était paumés, mais on a fini par réussir à lui faire comprendre qu’on était devant l’hôtel, du coup elle est venue nous chercher !

Comme elle a mis 22 secondes à arriver, on s’est dit qu’on devait vraiment pas être loin…

Et en effet, on était même arrivés jusque devant la maison pendant nos pérégrinations, mais comme le container était caché derrière, on l’avait pas vu (on avait abandonné en bas de l’allée, y’avait tellement de neige que la voiture arrivait pas à monter…)

Bref, Martina nous embarque, et on découvre notre « chambre » pour la nuit. Déjà, y’a de la neige partout, j’en ai aux genoux, et il neige encore… Le container ? Ben c’est vraiment un container, avec du contreplaqué sur les murs et le plafond pour faire joli (noooon, pas du placo, ça isolerait trop…), un petit sas d’entrée pour laisser tes chaussures et tes habits mouillés, et un micro radiateur au fioul.

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Y’a un évier, mais pas d’eau courante, et dans le machin, il doit faire -8000°C (en vrai, il fait 1°C, y’a un thermomètre…). Il a intérêt de bien marcher le chauffage hein, je vous le dis…

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Ah oui, la salle de bains ?

Y’en a pas (y’a pas d’eauuuu j’ai dit).

Donc faut aller dans la maison des gens pour aller aux cabinets/se doucher.

Visitons, visitons…

La maison principale, c’est complètement délabré, ça fout les jetons, l’extérieur c’est carrément décrépit, et l’intérieur c’est pas mieux… C’est un bordel sans nom (y’en a qui ont déjà vu les documentaires sur les gens qui ont le syndrome de Diogène ? Ben c’est un peu ça…), et en plus, y’a des chats… partout ! C’est la maison des chats, donc en plus, quand tu rentres faire pipi, non seulement faut être concentré pour pas marcher sur un truc, mettre tes chaussures quelque part (oui, au Japon, t’enlève toujours tes chaussures à l’entrée, petit rappel), mais en plus faut bien refermer toutes les portes pour que les chats s’échappent pas…

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Heureusement, les cabinets sont propres, même si le reste de la « salle de bains » est en fait dédié aux chats (boîte à litière, sacs de litière, accessoires pour chats…) et que le lavabo n’a QUE du froid… (du coup, on a même pas osé tester la douche, on ira au onsen quelque part – yay!!)

Bref, c’est le matin, et on va aller passer la journée à la station de ski. Mais je vous dis d’avance qu’on a pas une énooooooorme envie de revenir passer toute la soirée dans notre container glacial…

La station de Niseko, rien à voir avec les stations chez nous… En fait elle est découpée en plusieurs (petiiiiiits) domaines, pour lesquels tu achètes un forfait, et si tu veux, tu peux acheter le forfait qui couvre tous les domaines pour un peu plus cher (jusque là, normal). Mais comment choisir où aller ?? Les domaines sont éloignés, entre les domaines y’a rien, et y’a pas vraiment de station à proprement parler, genre de village en bas des pistes… Mmmm… Surtout que Martine, certains d’entre vous le savent, elle skie pas (ben ouais, j’ai la trouille, et comme je suis pas très très bien coordonnée de mes mouvements, si on ajoute en plus de la vitesse et un revêtement qui fait mal quand tu tombes, je dis non…), donc faudrait trouver un endroit où Hulk puisse skier pendant que je glande au chaud 😀

On opte pour Niseko Village = le Hilton de Niseko + un magasin de location (et c’est tout. Ouais). Mais bon, dans le Hilton, y’a des magasins, 3 restaurants, des cheminées, et un onsen qui déchire il paraît ! Ca me va !!

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Premier retour au ski pour Polochon et son LCA tout neuf !

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Bon, OK, tout est beaucoup plus cher ici pour skier, mais au moins, le matos est carrément tout neuf (surtout que y’a pas beaucoup de gens qui louent des chaussures de snow en pointure 47 dans le coin, vu que les étrangers viennent tous avec leur matos d’habitude). Au moins, il part avec du bon matos, y’a plus qu’à espérer que le genou tienne !

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En attendant, je me cale bien au chaud, je me fais un énooooorme burger avec vu sur les pistes, je blogge un peu, et je vais aux bains.

Aaaaaah les bains du Hilton à Niseko…

Encore une expérience transcendentale !

Franchement, je crois qu’ils ont été élus les plus beaux bains du japon à un moment donné, et ben j’approuve !!

La partie intérieure est derrière une immeeeeeense baie vitrée qui donne sur la montagne, et déjà là, ça tue. Mais alors l’extérieur…

Tu sors, cul nu dans la neige, pour te caler dans une baignoire en pierre remplie d’eau à 43 degrés (ça pique un peu au début mais après c’est tellement génial…). Et une fois que t’as réussi à rentrer, tu peux te caler et regarder un peu autour de toi…

Et là… Wa-ouh !!!

En fait la baignoire est installée sur le bord d’une petite mare à carpes koi, qui n’est là que pour le bonheur des yeux (en fait le but de la mare c’est de faire miroir et de refléter le paysage autour, une idée de génie!). Et derrière tout ça (et donc magiquement reflété dans la mare…), les sapins enneigés et la montagne, le tout avec une lumière de fin de journée d’un autre monde, entre le rose pâle et l’argenté, et quelque énormes flocons qui tombent doucement…

Ahhhhh, j’en ai encore des étoiles plein les yeux tellement c’était fantastiquement beau !! Rien que pour passer 2 heures là-dedans ça valait le coup de pas skier !

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J’ai pas de photos des bains… j’ai ça à la place 😉

Et pour ceux qui se demandent : Polochon et son genou ont survécu à la journée de ski ! Il a profité moult fois des 9 remontées mécaniques (ouais. 9. Pour le prix des 3 vallées…), et a du choisir entre pistes vertes ou noires… Il n’a pas percuté de chinois en plein cours privé de ski à 700 euros la journée (pour de vrai), a fini par louer un masque (parce que skier dans le blizzard c’était rude), et reconnaît que la neige là-haut est canon (surtout parce qu’il neige tellement qu’elle est tout le temps fraîche ! Je rappelle qu’on est qu’à 1300 mètres d’altitude, ça vous donne une idée de la quantité de neige qui tombe sur touuuuuuute l’île d’Hokkaido en hiver!). Bref, un dernier petit dîner au chaud devant les cheminées du Hilton, avant de rentrer se les geler au container…

Pour la petite histoire, heureusement qu’il y avait 4 couvertures pour dormir là-bas dedans, parce que le chauffage est tombé en rade dans la nuit, et qu’on a fini la nuit dans un container à 3 degrés (3 !! alors qu’on avait péniblement réussi à faire monter la température à 18 degrés… snif). Aller faire pipi le matin en passant par la neige, ça aussi, c’était un peu dur…

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A gauche, la température
que tu veux...
A droite, celle que tu as...

Heureusement qu’on dort là-dedans qu’une seule nuit ! J’avoue, j’en avais ras-la-casquette des 29 degrés/157% d’humidité nocturnes aux Philippines, mais 3 degrés dans la neige, c’est pas beaucoup plus facile à gérer…

Bref, sautons donc dans la Toyota, et partons explorer l’autre coté d’Hokkaido ! Nous sommes le 30 Décembre, on a booké 2 nuits dans un chalet trop mignon, perdu dans la pampa japonaise enneigée, dans un micro bled à 3 heures de route !
Et on conduit toujours sur ces routes glacées de l’angoisse, je vous le rappelle (à part quelques bouts d’autoroute par ci par là…)

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L'ancienne voie de
chemin de fer
Oooh des bambous!
Encore verts...
Dans la neige. Normal.

Cette fois, on a le fameux Mapcode pour le GPS, ouf !

Et le proprio nous a filé plein de tuyaux pour être bien calés, notamment sur où faire les courses avant d’arriver, vu que pour le nouvel an, le Japon cesse quasiment de fonctionner – il vaut donc mieux avoir prévu des vivres !

Donc petit arrêt au supermarché pour stocker des sashimis, des sushis, du coca et des gourmandises sucrées, histoire de se faire un petit repas du réveillon sympathique, et nous voilà bientôt repartis, et arrivés, au fameux chalet !

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Dédicace à Shrek: au Japon, pas besoin d’aller se les geler dans l’eau pour les oursins!!

Et franchement, là, c’est vraiment trooooop mignon !! C’est tout en bois, avec des sculptures de chouettes partout, et une petite mezzanine en tatamis pour dormir bien au chaud sur nos futons !

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Of course, on se les gèle (rappel, l’isolation n’est PAS la spécialité des japonais), mais cette fois on a un gros chauffage au kérosène tout neuf qui dépote, donc le froid ne dure pas ! Cela dit, Poloch a quand même considéré qu’il faisait trop froid pour aller pisser la nuit dans les cabinets qui puent (voir description ci-dessous…)… Résultat: 3 jours de pipi par la fenêtre de la mezzanine, ça donne ça:

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Par contre, là non plus, pas de salle de bains… Juste des toilettes sèches dehors (je m’étais dit qu’au moins, en hiver, ça sentirait pas le mort, mais en fait… c’est pas gégé…), mais bon, ça sera suffisant ! 🙂

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Du coup, pour se laver, faut aller aux onsens d’à coté ! Franchement, on en profite pour passer 2 jours à glander au chaud, après toutes les péripéties des derniers jours ! On a juste tenté d’aller prendre le téléphérique de Kurodake pour voir la vue, mais y’avait du vent, donc il était fermé. On a exploré un peu la forêt locale, et on a découvert que les immeeeeeeenses étendues de neige qu’on voyait étaient en fait des lacs gelés !! Avec des mecs qui pêchent sous la glace dessus ! Trop fou 😀

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On a pas trop osé s’approcher des trous parce que y’avait quand même de l’eau qui remontait, que nous on avait pas les bottes de poissonniers comme eux, et que remonter dans la neige après avec les pieds trempés dans l’eau du lac ça sentait la bêtise…

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On se fait un micro petit onsen planqué dans la neige, mixte, avec 2 petits vieux tout nus avec nous, et on rentre à la casbah, se faire un petit whisky japonais/sashimis/sushis pour fêter le nouvel an, le tout en se regardant 5 ou 6 épisodes de One Piece en pyjama (=survet/polaire). Ouais, pas le réveillon le plus sexy de la décennie, mais tellement cool ! 🙂

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Et pour couronner ce petit séjour au calme, on fête la nouvelle année en allant dans un autre onsen le matin, tout vide celui là (les japonais vont au temple le 1er Janvier, donc personne aux bains!), perdu en hauteur au milieu de la forêt enneigée… C’est re-waouh ! La vapeur des bains givre sur les arbres au-dessus et forme des petits cristaux de glace autour des branches, même les petits papiers du shimenawa (la petite cordelette de paille avec les petits papiers qui pendouillent, qui marquent les lieux sacrés) sont tout cristallisés !

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Trop beau trop beau trop beau !!!

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